Saison 2022
Sous Contrôle de Frédéric Sonntag
Au sein d'un état de surveillance généralisée, sympathisants et opposants s'espionnent dans une atmosphère de paranoïa permanente qui n'est pas sans créer de graves troubles des identités et des comportements. Mais ne sont-ils pas, en réalité, que les acteurs d'une série télé?
Je sais que vous me filmez jour et nuit...
Maintenant, tu fais partie des surveillants...
Je sais qu'ils sont là, qu'ils nous regardent...
Si nous voulons leur échapper, il ne faut pas bouger...
Certains vous diront que le jour des larmes est un supplice que nous imposent les autorités...
Votez pour le jour des larmes...
On en était au mugissement terrible et glaciale de l'ourse polaire à un mètre de nous...
Vous pouvez dormir tranquilles, notre gouverneur a la situation bien en main...
Ne vous en faites pas, tout va très bien se passer...
Imaginez un peu le genre de maladies dont ils pourraient nous contaminer...
Saison 2020-2021
Boxon(s) de Stéphane Jaubertie
Dans Boxon(s)
jusqu’à n’en plus pouvoir,
Stéphane Jaubertie présente la vie comme une succession de rounds
au cours desquels les individus reçoivent davantage de coups qu’ils
n’en donnent. Cependant, tant dans la sphère intime que dans la
sphère de l’entreprise et à tous les échelons du pouvoir, par
contamination ultralibérale ou « servitude participative »,
les coups bas fusent, les perfidies sont légion… Tout cela aux
dépens de l’estime de soi et du bien-être de chacun, quand la
société nous commande d’aller à l’encontre de notre humanité
profonde et de devenir le bourreau de l’autre.
Saison 2019
Cercles/Fictions de Joël Pommerat
Dans Cercles / Fictions, l’inquiétude naît du croisement de courtes histoires autour de périodes de guerre ou de crise, du Moyen-Age à celle de 1914-1918, de crises domestiques en crise sociale. Qui mène le jeu? Qui a pouvoir sur qui en définitive ? Qui est au centre, la fiction ou la réalité ?
Saison 2018
Small Talk de Carole Fréchette
Saison 2017
Neuf de Stéphane Guérin
Saison 2016
Building de Léonore Confino
Les Off
Saison 2015
Happy End de Pascal Arnaud
Ça s'est passé cette année-là chez les Saucissons:
Cercles/Fictions de Joël Pommerat
Dans Cercles / Fictions, l’inquiétude naît du croisement de courtes histoires autour de périodes de guerre ou de crise, du Moyen-Age à celle de 1914-1918, de crises domestiques en crise sociale. Qui mène le jeu? Qui a pouvoir sur qui en définitive ? Qui est au centre, la fiction ou la réalité ?
Saison 2018
Small Talk de Carole Fréchette
Une jeune femme qui a du mal à communiquer avec ses contemporains décide de se prendre en main. Entre sa mère aphasique, son père retiré dans un silence méditatif, son frère animateur de télé et sa belle-sœur explosive, elle observe les humains, et leurs tentatives malhabiles d’entrer en contact et de « parler petit ». Traversant la pièce, un jeune homme blessé dont le destin croisera le sien…
Saison 2017
Neuf de Stéphane Guérin
Neuf êtres humains coupés du cours de leur vie ordinaire, enfermés à huis clos, parfaitement inconnus les uns aux autres, auxquels on enjoint de se mettre d’accord, en leur âme et conscience, pour décider du destin d’un adolescent accusé du meurtre de ses grands-parents adoptifs. Coupable ? Innocent ? Pour juger, ils ne disposent que des apparences, et des stigmates de leur histoire personnelle.
Saison 2016
Building de Léonore Confino
Un
building, treize étages : nous sommes chez Consulting Conseil, une
entreprise qui a pour mission absurde de coacher les coachs et de
conseiller les conseillers ! Le président directeur général amorce
donc la pièce en motivant ses employés avec un discours
démagogique, superposant avec éloquence banalités et techniques de
communication. On se hisse ainsi dans le building au rythme d’une
scène par étage. Tous les salariés s’agitent, déjeunent,
prospectent, brainstorment au rythme des crashs de pigeons sur
leurs baies vitrées. Mais très vite, le jargon s’efface pour
laisser place à l’acide vérité du système qui régit
l’entreprise.
Bienvenue chez Consulting Conseil !
Jean-Paul surfe sur les pas des grands acteurs burlesques en incarnant un président paumé
et complètement déjanté qui déclenche les rires à chaque
apparition.
Remplaçant au pied levé Sylvie,
Isabelle s'essaie courageusement au contre-emploi dans un rôle de
chef hôtesse où elle réinvente le parfoin.
C'est l'heure du Brainstorming...
Non, non, c'est pas des sœurs !
Jessica réussit à faire exister et à
rendre pathétique ce personnage de Susan qui passe son temps à
agencer un planning bien faiblard.
Et un, et deux, et trois, et quatre !
Entre rires et larmes, Frédérique brille de sincérité dans ce rôle de chef comptable qui craque
à force de loyauté non récompensée envers son entreprise.
La choré des pigeons...
...et des poules !
Les petites marionnettes !
La cantine
Sonia excelle dans son rôle de Lucile
en parvenant à l'emmener progressivement vers la frontière poreuse séparant le burn-out de la folie.
C'est rare ça dans l'entreprise ou alors c'est pas sincère !
Isabelle se glisse à merveille dans la
peau d'une femme de ménage esclave sans le savoir du système de la
prime au rendement.
François joue un coach
persuadé de la réussite de ses techniques permettant de produire de
l'excellence au travail mais qui occultent totalement les relations humaines.
Dans son rôle de Mélanie Cheep, Delphine fait parler son côté fantasque et
livre une performance où elle donne à son personnage une fragilité attachante.
Télémarketters
Discrétion + Talent =
Romain
Yohann réussit le tour de force de
passer avec un bonheur égal de la musique à la comédie.
Difficile à croire qu'elle débutait dans cette pièce tant elle est apparue à l'aise notamment dans ce rôle de la nymphomane
Agopian qui n'a pas choisi la bonne entreprise pour exister.
Là, elle commence à péter les plombs...
Là, ça y est !
Cocktail !
La Basse Cour et le roi...
Merci, merci...Et surtout merci à Lucie de nous avoir si bien mis en lumière!
Les Off
Happy End de Pascal Arnaud
Martin Martin doit écrire dans
l’urgence une comédie dont il n’a que le titre : Happy
end. Il puise dans son entourage les personnages d’une histoire
qu’il croit fabriquer mais qui est sans doute la sienne. Au fur et
à mesure qu’ils sont inventés, les personnages, d’abord
dociles, s’animent d’une vie propre. Leur autonomie se développe
et ils n’ont de cesse de torpiller les intentions de l’auteur,
donc d’échapper à leur destin.
Sylvie est La mère
Delphine est La fille à la robe noire
Isabelle est Séraphine
Jessica est La Chef de choeur
Marie est Claire, la soeur
Christian est Le Snipper
François est Martin G. Martin, l'auteur
Serge est Gérard, le beauf'
Alexandra est La fille à la fontaine
Sonia est Judith
Jean-Paul est William Amarescu, le producteur
Antony est Bob, le neveu de Gérard
Luc est Le vétéran des armées
Romain est Le musicien
Yohann est Le musicien
Saison 2014Luc est Le vétéran des armées
Romain est Le musicien
Yohann est Le musicien
Chronique des jours entiers, des nuits entières de Xavier Durringer
« Ce sont des bouts de texte, des pensées, de petits dialogues, des saynètes, des débuts de choses, des fragments d’histoire.
De petits événements croqués à chaud comme des instantanés, de petits Polaroïds.
Ce n’est pas un montage, dans un ordre d’histoire, chaque texte peut être pris à part, sorti du contexte, ce n’est pas une pièce. C’est un matériau à jouer, des confrontations pour les acteurs, à se dire, à balancer contre le mur, sans fleurs, ni fards, des histoires d’amours, de thunes, des trucs classiques - quoi, de la vie de tous les jours, qui sont ici concentrés.
Ce sont des bribes, de petites coupures, des voix qui éclatent doucement, les voix de tout le monde et de personne, du sourire caché à la violence de jours entiers, de nuits entières. »
Sylvie, survoltée, nous fait passer du rire aux larmes dans un
rôle de clown boulimique mangeur de chamallows.
Wendy a une calotte qui coûte très chère mais aussi une voix
extraordinaire qui envoyée a capella, fait entrer la pièce dans une autre
dimension.
Delphine, drôle et pathétique, hait les couples qui s’aiment et nous mime une histoire de mains
reprise depuis dans tous les spectacles comiques.
Dans un rôle taillée à sa mesure, Isabelle ne comprend rien
à rien et surtout pas comment fonctionne le portable de Marie.
Jessica n’arrive pas à dire… mais elle le dit pourtant avec
une intensité d’une rare puissance en déversant sa haine d’amour sur Gino qui
en tombe à la renverse.
Marie impériale de précision dans son duo comique avec
Christian, révèle aussi des talents insoupçonnés de chanteuse (de salle de
bain) en se réappropriant « Ti Amo »
Christian, dont le jeu-diesel donne la force à son
personnage, se révèle tour à tour drôle, inquiétant et cynique dans un rôle de
psychopathe palpeur de nichons.
François qui cherche l’amour jusque dans ses veines, fait
les 400 coups par désespoir.
Serge, atteint par quelques bugs volontaires au démarrage,
compose avec Babeth un duo tout en tension retenue.
Alexandra nous gratifie d’un joli moment sensuel en jouant
de la harpe avec ses cheveux déployés.
Babeth, lumineuse, révèle son pouvoir émotionnel en évoquant
son électricien avec qui le courant n’est passé qu’un bref instant.
Jean-Paul s’en fout mais pas nous tant le vieux lion rugit
encore dans un monologue interminable qu’il nous sert à la mitraillette.
Romain s’affirme à la guitare qu’il gratte avec la même
dextérité que ses bijoux de famille.
Avec Antony, la troupe a trouvé un batteur qui donne du
punch à la pièce.
Yohann au synthé nous fait déjà percevoir l’art du maître.
Saison 2013
Occident de Rémi De Vos
Ça s'est passé cette année-là chez les Saucissons:
Isabelle se venge de la gent masculine par l’intermédiaire
de Serge qu’elle transforme en vase en terre cuite.
Serge, véritable jouet humain prend du plaisir à interpréter
un homme soumis et livré aux mains de l’experte Isabelle.
Delphine revisite "Nuit d’ivresse" en reprenant à son compte
le rôle de la majorette déglinguée.
Rétines et pupilles, Luc a les yeux qui brillent en
faisant un roulé-boulé sous la jupe de Delphine.
Affublée d’un faux ventre, Marie donne des sueurs froides aux
spectateurs lors d’une scène de terreur où elle pousse les cris qui l’ont
rendue célèbre.
Didier se fait remarquer par son jeu tout en nuances et
livre une composition trouble et inquiétante. Le nouveau Norman Bates est
arrivé…
La scène phare de la baignoire révèle en Jessica une naïade
au jeu dramatique envoûtant.
La baignoire n’a pas de fuite mais Christian a des trous (de
mémoire, pas à son slip…)
Attaquée par une violente sciatique, Mamie Blue lui lance un
pied de nez en faisant du deux roues sur sa chaise roulante.
Ancien cariste, c’est avec aisance que Jean-Paul manie le
fauteuil de Sylvie, feignant même de la faire basculer à la renverse dans une
scène aux sensations fortes.
Dans sa robe noire, Sonia vampirise la salle qui retient son souffle devant sa prestation.
François encaisse les gifles sans broncher mais doit se
rendre chez l’ostéopathe entre deux représentations.
Romain donne la couleur à la pièce en composant et jouant le
thème musical dont l’air résonne encore dans les têtes.
Alexandra décroche le pompon et surtout un emploi de
coordinatrice au sein du théâtre de l’Esquif.
Gilles réapparaît et avec lui, c’est la lumière qui revient.
Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès
Roberto Zucco, dangereux
criminel qui vient de tuer son père, s’évade le soir même de son arrestation.
En quête de liberté et de son identité, il rencontre sur son passage des
personnes très différentes dont la vie et les idéaux vont pourtant être chamboulés
par cette rencontre.
Ça s'est passé cette année-là chez les Saucissons:
Cette pièce écrite en
1988 provoqua un énorme scandale, parce qu'elle se fonde sur des événements
réels et tragiques : l'histoire du tueur en série italien Roberto Succo dit
"Roberto le fou" que l'auteur a élevé à une dimension mythique.
"Un trajet
invraisemblable, un personnage mythique, un héros comme Samson ou Goliath,
monstres de force, abattus finalement par un caillou ou par une femme."
Bernard-Marie Koltès
Bernard-Marie Koltès
Ça s'est passé cette année-là chez les Saucissons:
Alexandra connaît son texte au bout de trois jours et met la pression d'entrée.
Les soirées saucissons ne sont plus des en-cas charcuteries mais donnent lieu à de véritables festins : Isabelle nous fait une paëlla, Christian une choucroute, Gilles un pâté aux patates, Marie une tartiflette, Serge une raclette... N'en jetez plus, la coupe est pleine ! Les ventres aussi...
Avant il défonçait les murs, il s'attaque maintenant à du menu-fretin : c'est un simple petit lavabo qui subit la loi de Luc cette année.
Sylvie nous présente son pyjama de geisha japonaise du plus bel effet.
Mickey Rourke a un sosie officiel en la personne de Serge.
Christian est obligé d'investir dans un nouveau costume, l'ancien ne faisait pas l'affaire pour le rôle.
Luc abandonne le costume de sorcière prévu initialement pour son rôle. Dommage, la perruque de Paris Hilton était super.
Wendy dévoile la face patibulaire de l'inspecteur.
Gilles nous fait revisiter Pink Floyd.
Alexandra incarne le rôle d'une grand-mère avec un mimétisme troublant.
Sonia joue sous le jouig du canon, non... elle jouit sous le joug du canon.
Sylvie demande si Zucco a de l'arzent.
Isabelle joue le bouquin dans les mains mais n'arrive pas à le lire lors de la deuxième car elle a oublié de mettre ses lentilles.
Wendy, assoiffée, est obligée de jouer avec 3 bières dans chaque poche.
Jessica s'achète un appareil auditif après avoir subi des tirs en rafales.
Sylvie est plus vrai que nature en mère maquerelle, sûrement les vestiges d'une vie antérieure.
Jessica joue de son côté androgyne pour le rôle du gardien et fait fondre ses admirateurs.
Luc s'inquiète pour la saison prochaine. Il envisage d'écrire son texte sur le mur de la salle de répet.
Alexandra arbore une tenue stricte pour son rôle de la sœur. On la préfère comme sur la photo de l'article de la page d'accueil intitulé "Bonnes vacances".
Marie se dépucelle en remportant le prix de la meilleure soirée-saucisson et détrône l'expérimenté Christian.
Sylvie repeint sa voiture aux couleurs de ses lunettes.
Blanche Neige, l'Alternative des Saucissons de Nuit
Pour changer les idées de son mari, l'épouse lui demande de lui raconter une histoire. Le couple devient alors conteur d'un savoureux cocktail du Blanche Neige de Grimm et de leur quotidien. Blanche Neige n'aime pas les pommes et tombe amoureuse du chasseur. Le prince s'éprend de la conteuse. La marâtre s'empoisonne. Les sept nains sont réduits à cinq...
Ça s'est passé cette année-là dans le monde :
La Tunisie fait sa révolution de jasmin.
Tsunami meurtrier au Japon.
Accident nucléaire à Fukushima.
Guerre civile en Libye.
Dominique Strauss-Kahn accusé de viol.
Mort de Ben Laden.
Mort de Ben Laden.
Naissance du Blog des Saucissons de Nuit.
Ça s'est passé cette année-là chez les Saucissons:
Luc se trompe de Sylvie et loupe une soirée-saucissons : pas de riz au lait pour lui.
Soirée-saucisson en tête à tête entre Christian et François : tempête sous la couette.
Blanche Neige tombe de l'étagère et s'impose à nous comme une évidence.
Sylvie inaugure des lunettes d'un bleu du plus bel effet : A quand les dents de la même couleur?
Sylvie fuit sur Bordeaux dans le plus grand secret : Rendez-vous galant avec Juppé?
Jessica revêt une tenue d'Heïdi pour jouer Blanche Neige.
Sylvie assène ses scènes de jeux de mots qui curieusement produiront tout leur effet lors de la dernière à Bouillé-Loretz.
Sonia, jeune et belle maman, fait l'admiration du coach qui roucoule en la voyant.
Marie attend elle aussi un heureux événement : il n'y a pas beaucoup d'hommes dans la troupe mais ils sont bigrement efficaces.
Eva alias "RDS (Roue de Secours) fait son énième retour.
Luc a des trous.
Christian fait un tabac avec son oiseau.
Christian entre chez les grands avec son prix de "meilleur soirée-saucissons." Il succède à Isabelle qui n'a pas confirmé.
Jessica décroche trois saucissons d'or, menaçant sérieusement Christian pour la saison prochaine.
Serge va ramasser des huîtres dans son jardin.
Marie la belge surprend son monde avec ses inattendues moules-frites.
Wendy, inspirée, écrit la pièce presque à elle seule : heureusement, on avait des traducteurs.
Serge, absent en 2008, se rattrape et joue en pyjama.
Gilles fait main basse sur toute la technique et s'affirme dans son rôle de régisseur.
François se régale grâce au bonnet "M" de Sylvie.
Luc et Jessica nous rappellent Gene Kelly et Cyd Charisse.
Sylvie et François chorégraphient Marc Lavoine : vite supprimé...
Wendy réclame "Oui-Oui" dans la pièce mais personne dans la troupe ne veut jouer le rôle et Isabelle est au Vietnam.
Gilles nous fait partager sa passion pour Michel Legrand.
Marie confectionne les costumes des Nains : Bravo encore pour le jogging vert.
Saison 2010
Un conservateur terrorisé par les plantes vertes, une mère plastifiée pour être exposée, des gardiens épuisés par Rodin, une voiture disparue au parking Rembrandt, des provinciaux amoureux des Impressionnistes, touristes galopins galopant d'une salle à l'autre, Picasso, Gauguin, Warhol, ils sont tous là dans ce petit monde qui ressemble au grand, dans ce musée pas si imaginaire que ça, faisant valser la comédie humaine jusqu'au burlesque
Ça s'est passé cette année-là dans le monde :
Eyjafjallajokull cloue l'Europe à terre.
La Grèce se met à la diète.
Marée noire dans le Golfe du Mexique.
Liu Xiaobo : un Nobel derrière les barreaux.
Ça s'est passé cette année-là chez les Saucissons:
Sylvie parle espagnol (comme une vache ) et Isabelle roule les "r".
Christian reçoit le saucisson d'or du meilleur costume.
Sylvie ne reçoit pas le saucisson d'or du meilleur costume.
Luc inaugure la tenue (légère) du Discobole.
Serge va encore ramasser des huîtres dans son jardin.
Wendy aime les mammouths.
Jessica n'arrive pas à nous vendre sa toile.
Christian donne des cours de hard metal qui réveillent les voisins.
Gilles nous met une musique d'ascenseur.
Saison 2009
C'est Jean Moulin qui a gagné de Jean-Paul Alègre
Le destin de Jean Moulin à la fois tel qu'il l'a voulu et tel qu'il s'est imposé à lui en fonction de la place qu'il a été amené à prendre face aux événements et au contexte de la guerre 39-45.
Un destin exceptionnel pour un homme exceptionnel parce qu'il croyait en ces quelques mots fiers, simples et dignes : démocratie, tolérance, liberté, égalité, fraternité.
Un destin exceptionnel pour un homme exceptionnel parce qu'il croyait en ces quelques mots fiers, simples et dignes : démocratie, tolérance, liberté, égalité, fraternité.
Article extrait de La Nouvelle République
Ça s'est passé cette année-là dans le monde :
Crise économique mondiale.
La grippe A se répand.
Mort de Mickaël Jackson.
Intronisation de Barack Obama.
Ça s'est passé cette année-là chez les Saucissons :
Luc inaugure le costume de soldat allemand.
Serge va ramasser des huîtres dans son jardin.
Isabelle coachée par Luc glisse sur un plateau et se ramasse.
Wendy fête dignement le happy new year.
Gilles ouvre avec Miles Davis.
Hélène joue le rôle de "Tous".
Sylvie répète sans ses dents.
Hélène joue le rôle de "Tous".
Sylvie répète sans ses dents.
Christian reçoit le saucisson d'or du meilleur costume.
Sylvie ne reçoit pas le saucisson d'or du meilleur costume.
Marie la bizuth décroche un rôle avec Luc.
Sylvie a des trous dans la scène 10.
François pique le texte de Luc dans les coulisses.
Saison 2008
Petits moments et grands travers de Richard Rafaillac
Sketches sur les événements et choses vécues de notre vie de tous les jours. Le traitement de ces moments passe par le tamis de l'absurde, de la dérision et de loufoquerie.
Le style délibérément "Café Théâtre de cette pièce, avec un visuel dans le comique de situation, va crescendo vers les moments les plus inavouables de notre quotidien pour déboucher sur des explosions de rire.
Le style délibérément "Café Théâtre de cette pièce, avec un visuel dans le comique de situation, va crescendo vers les moments les plus inavouables de notre quotidien pour déboucher sur des explosions de rire.
Ça s'est passé cette année-là dans le monde :
Libération d'Ingrid Bétancourt.
Pekin organise les jeux olympiques.
Crise financière aux Etats-Unis.
Bombay prise d'assaut.
Ça s'est passé cette année-là chez les Saucissons :
Sonia fait le cheval.
Luc inaugure le tutu.
François fait le canard.
Christian rend célèbre les chaussures de Monique.
Sylvie a les cheveux qui bougent et reçoit un livre.
Jessica fait la mouche.
Wendy est saisissante en dentiste.
Christian fait la vache.
Luc défonce le mur de la salle de répet avec sa moto.
Christian fait la vache.
Luc défonce le mur de la salle de répet avec sa moto.
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